Risques de dégâts dus au gel

Observations du lundi 4  avril à 10 h

Comme prévu, la descente d’air froid a continué à envahir la France. Cette nuit de dimanche à lundi a été dévastatrice pour les cultures de fruits et la vigne. Les températures sont exceptionnelles pour un mois d’avril. On a pu observer de larges zones entre -2 et -5°C -5.7°C Les pertes potentielles pour l’arboriculture sont pharamineuses, pour les exploitations qui n’avaient pas de moyens de lutte contre le gel mis en place. Il a été enregistré -5.6°C à Châteauroux, record sur 121 années. Cette matinée est, à priori, la plus froide de la climatologie dans cette région. En Charentes on a observé -5.3°C à Nevers -4.7°C à Troyes Ces niveaux correspondent à une brûlure totale des bourgeons. 

Les modélisations faites par l’outil PREVENT d’ITK sont, pour le moment, fidèles : le froid est humide et venteux, ce qui limite la baisse des températures. Les pertes présentées sont des pertes potentielles, c’est-à-dire qu’elles ne prennent pas en compte les éventuelles mesures de lutte mise en place par les agriculteurs.

Perte du 4 avril :

Comme prévu, cette matinée du 4 avril a particulièrement été dévastatrice en France avec des températures comprises généralement entre -2 et -7°C sur la moitié nord de la France. Châteauroux vient de battre un record mensuel plus que centenaire avec -4,6°C. Les pertes de production potentielles (c’est-à-dire sans moyen de lutte) sont pharamineuses :

• 50 à 100% : sur une large partie de la France avec de nombreux bassins de production (Cognac, Chablis, Pays de Loire, Centre, Bourgogne)
• 20 à 50% : sur le Bordelais, la Normandie et le centre de la Bretagne.

Attention, ces pertes ne concernent que les variétés / cépages ayant débourrés. Nous avons la chance d’avoir des cépages tardifs moins avancés que l’an dernier, ce qui limitera les dégâts pour la vigne.

D’autres part, du fait d’une couverture nuageuse plus présente que prévue, les températures sont moins basses que prévues dans l’Allier, la plaine de la Limagne et la vallée de la Saône. La vallée du Rhône est restée globalement protégée. A voir si cela sera toujours le cas dans la nuit de lundi à mardi.

Pertes du 3 avril :

Les pertes potentielles (c’est-à-dire sans moyen de lutte) ont été particulièrement conséquentes :

• 50 à 100% : dans le Limousin, la région de Cognac, de Bordeaux et de Chablis. Les retours terrains attestent pour le moment d’une confirmation de ce constat par données météorologiques. Toutes les parcelles ne sont pas exposées. Seules les plus exposées sont concernées.
• Des dégâts potentiellement importants sur les parcelles les plus exposées sur les Pays de la Loire et la Normandie.
• Des dégâts plus modérés sur les autres régions de France.

Pertes du 2 avril

La plupart de la moitié nord a été concernée par le gel. Les cultures les plus concernées par le gel se situe

• Entre 300 et 500 mètres tout autour du Massif-Central avec des pertes allant jusqu’à 35%. En se cumulant aux pertes d’hiver, la perte s’élève déjà à plus de 50%.
• Des pertes similaires peuvent également être constaté ponctuellement en Normandie.
• Sur les autres régions, nous sommes sur des pertes classiques comprises entre 1 et 10%.

Pertes du 1^er avril

Les régions les plus concernées par le gel ont été la partie nord du Limousin (jusqu’à -3°C en dessous de 500m) et tout le Centre-Ouest jusqu’en Bretagne (-2°C à +1°C). Les dégâts simulés par l’outil Prevent sont par conséquent, peu étendu et faible/modéré :

• 20% à 35% : Limousin nord (<500m altitude).
• 0 à 15% : Centre-Ouest et centre Bretagne.
• 0 à 5% : Langrois au Luxembourg.

Contrairement à 2021 où les pertes ont été conséquentes en une seule nuit, les pertes journalières en 2022 sont disparates suivant les nuits. C’est la somme des pertes journalières qui en fera un évènement conséquent !

Les végétaux ayant pris de l’avance à cause de la douceur des mois de février et mars, ils sont dans un stade particulièrement sensible au gel. ITK développe des prévisions agroclimatiques couplant les modèles du modèle français AROME et européen CEP au stade phénologique simulés par nos modèles. Cette surcouche phénologique appliquée aux prévisions numériques météorologiques, nous permet d’anticiper les pertes de rendement sur l’ensemble du territoire en se basant sur des sources scientifiques et techniques. Les cartes de risques suivantes sont issues de Prévent, notre modèle de prévision de risques agroclimatiques.

Prévisions de pertes cumulées pour l’abricot du 1er au 5 avril

Ce lundi 4 avril, les prévisions annoncent des pertes de rendement cumulées pour l’abricot (valables pour les fruits à noyau) conséquentes, sur une grande partie de la France avec de larges zones supérieures à 80%, pour la période allant du 1er au 5 avril inclus.

Mise à jour le 4 avril à 10 heures valable pour tous les fruits à noyau et le kiwi.

Notons qu’il existe encore une zone d’incertitude à surveiller en moyenne vallée du Rhône et tout l’arrière-pays méditerranéen. La chute du vent pourrait entraîner d’importants dégâts dans la nuit de lundi à mardi.

Ces prévisions ne concernent pas la poire, la pomme et la vigne dans le nord de la France. La phénologie y est en effet moins avancée que dans le sud de la France, bien que des dégâts importants pourront être également observés pour les variétés ayant débourré (bourgeon éclos).

Prévisions de pertes journalières pour l’abricot le 5 avril

Le détail du zonage journalier des risques de gel est donné pour l’abricot avec l’animation Prevent. Le 5 avril, le froid radiatif s’est installé depuis la veille, avec des gelées plus généralisées et plus marquées.

Pour la nuit de lundi à mardi, il faudra particulièrement veiller à la vitesse du vent dans la vallée du Rhône qui limitera la baisse des températures. Si le vent faiblit, les gelées seront également fortement dans l’arrière-pays méditerranéen, l’intérieur du Var ainsi que la Haute et la Moyenne vallée du Rhône.

Nuit de lundi à mardi : La douceur revient par le nord-ouest. On surveillera les dégâts dans le sud-ouest et la vallée du Rhône.

Légende : sur ces images, les zones de risques en couleur représentent l’évolution du risque journalier de pertes de rendement pour l’abricot (valable pour la pêche, kiwi, mirabelle, cerise), qui est à un stade phénologique avancé et qui a déjà débourré sur toute la France.

Ces captures d’écran de notre outil Prevent donne le zonage du risque par jour (modèle AROME sur les 48 premières heures puis CEP).

Observations du dimanche 3 avril à 11h

Cette matinée du 3 avril est déjà très dommageable notamment pour le sud-ouest, la Normandie et le Chablis. D’importants bassins de production ont été touchés par le gel : les vignobles Bordelais, Sauternais et Cognaçais. Les régions arboricoles de Dordogne, vallée de la Garonne et de Normandie. Avec des pertes (pour le moment estimée) allant jusqu’à -100%.

Comme prévu, la descente d’air froid a envahi la France depuis 48h. Pour ces deux premiers jours, les modélisations sont, pour le moment, fidèles : le froid est humide et venteux, ce qui limite la baisse des températures. Les pertes présentées sont des pertes potentielles, c’est-à-dire qu’elles ne prennent pas en compte les éventuelles mesures de lutte mise en place par les agriculteurs.

Pertes du 1^er avril

Les régions les plus concernées par le gel sont la partie nord du Limousin (jusqu’à -3°C en dessous de 500m) et tout le Centre-Ouest jusqu’en Bretagne (-2°C à +1°C). Les dégâts simulés par l’outil Prevent d’ITK sont par conséquent, peu étendus et faibles à modérés :

• 20% à 35% : Limousin nord (<500m altitude).
• 0 à 15% : Centre-Ouest et centre Bretagne.
• 0 à 5% : Langrois au Luxembourg.

Pertes du 2 avril

La plupart de la moitié nord de la France a été concernée par le gel. Les cultures les plus concernées par le gel se situent :

• Entre 300 et 500 mètres tout autour du Massif-Central avec des pertes allant jusqu’à 35%. En se cumulant aux pertes d’hiver, la perte s’élève déjà à plus de 50%.
• Des pertes similaires peuvent également être constaté ponctuellement en Normandie.
• Sur les autres régions, nous sommes sur des pertes classiques comprises entre 1 et 10%.

Pertes du 3 avril :

Les pertes potentielles (c’est-à-dire sans moyen de lutte) ont été particulièrement conséquentes :

• 50 à 100% : dans le Limousin, la région de Cognac, de Bordeaux et de Chablis. Les retours terrains attestent pour le moment d’une confirmation de ce constat par données météorologiques. Toutes les parcelles ne sont pas exposées. Seules les plus exposées sont concernées.
• Des dégâts potentiellement importants sur les parcelles les plus exposées sur les Pays de la Loire et la Normandie.
• Des dégâts plus modérés sur les autres régions de France.

Contrairement à 2021 où les pertes ont été conséquentes en une seule nuit, les pertes journalières en 2022 se modérés. C’est la somme des pertes journalières qui en fera un évènement conséquent ! La nuit de dimanche à lundi sera la plus compliquée.

Les végétaux ayant pris de l’avance à cause de la douceur des mois de février et mars, ils sont dans un stade particulièrement sensible au gel. ITK développe des prévisions agroclimatiques couplant les modèles du modèle français AROME et européen CEP au stade phénologique simulés par nos modèles. Cette surcouche phénologique appliquée aux prévisions numériques météorologiques, nous permet d’anticiper les pertes de rendement sur l’ensemble du territoire en se basant sur des sources scientifiques et techniques. Les cartes de risques suivantes sont issues de Prévent, notre modèle de prévision de risques agroclimatiques.

Prévisions de pertes cumulées pour l’abricot du 1er au 5 avril

Ce dimanche 3 avril, les prévisions annoncent des pertes de rendement cumulées pour l’abricot conséquentes, sur une grande partie de la France avec de larges zones supérieures à 80%, pour la période allant du 1er au 5 avril inclus.
Mise à jour le 3 avril à 11 heures valable pour tous les fruits à noyau et le kiwi.

Notons qu’il existe encore une zone d’incertitude à surveiller en moyenne vallée du Rhône et tout l’arrière-pays méditerranéen. La chute du vent pourrait entraîner d’importants dégâts.

Ces prévisions ne concernent pas la poire, la pomme et la vigne dans le nord de la France. La phénologie y est en effet moins avancée que dans le sud de la France, bien que des dégâts importants pourront être également observés pour les variétés ayant débourré (bourgeon éclos).

Prévisions de pertes journalières pour l’abricot du 4 au 5 avril

Le détail du zonage journalier des risques de gel est donné pour l’abricot avec l’animation Prevent. La situation agroclimatique prévue pour la nuit à venir est dramatique avec une perte de >50% sur la moitié du territoire (s’accumulant aux pertes des jours précédents). A priori, il s’agirait de nouveau d’une catastrophe agricole nationale tout comme en 1991 et 2021.

Du 1^er au 2 avril, il s’agissait d’un froid humide avec un gel advectif. La présence de chutes de neige et d’une couverture nuageuse va ralentir la baisse des températures. La situation change dès ce soir. Du 3 au 5 avril, le froid radiatif s’installera avec des gelées plus généralisées et plus marquées. Le ciel sera plus dégagé et le vent tombera : la température chutera dès le début de nuit.

Il faudra particulièrement veiller à la vitesse du vent dans la vallée du Rhône qui limitera la baisse des températures. Si le vent faiblit, les gelées seront également fortement dans l’arrière-pays méditerranéen, l’intérieur du Var ainsi que la Haute et la Moyenne vallée du Rhône.

Nuit de dimanche à lundi : C’est la nuit la plus compliquée. Cette nuit-là, plus de la moitié de la France devrait perdre plus de 60% de la récolte.

Nuit de lundi à mardi : La douceur revient par le nord-ouest. On surveillera les dégâts dans le sud-ouest et la vallée du Rhône.

Légende : sur ces images, les zones de risques en couleur représentent l’évolution du risque journalier de pertes de rendement pour l’abricot (valable pour la pêche, kiwi, mirabelle, cerise), qui est à un stade phénologique avancé et qui a déjà débourré sur toute la France.

Ces captures d’écran de notre outil Prevent donne le zonage du risque par jour (modèle AROME sur les 48 premières heures puis CEP).

Observations du samedi 2 avril à 11h

Comme prévu, la descente d’air froid a envahi la France depuis 48h. Pour ces deux premiers jours, les modélisations sont, pour le moment, très fidèles : le froid est humide et venteux ce qui limite la baisse des températures. Les pertes de production présentées sont des pertes potentielles, c’est-à-dire qu’elles ne prennent pas en compte les éventuelles mesures de lutte mise en place par les agriculteurs.

Pertes du 1^er avril

Les régions les plus concernées par le gel sont la partie nord du Limousin (jusqu’à -3°C en dessous de 500m) et tout le Centre-Ouest jusqu’en Bretagne (-2°C à +1°C). Les dégâts simulés par l’outil Prevent d’ITK sont par conséquent, peu étendus et faibles à modérés :

• 20% à 35% : Limousin nord (<500m altitude).
• 0 à 15% : Centre-Ouest et centre Bretagne.
• 0 à 5% : Langrois au Luxembourg.

Pertes du 2 avril

La plupart de la moitié nord de la France a été concernée par le gel. Les cultures les plus concernées par le gel se situent :

• Entre 300 et 500 mètres tout autour du Massif-Central avec des pertes allant jusqu’à 35%. En se cumulant aux pertes d’hiver, la perte s’élève déjà à plus de 50%.
• Des pertes similaires peuvent également être constaté ponctuellement en Normandie.
• Sur les autres régions, nous sommes sur des pertes classiques comprises entre 1 et 10%.

Pour le moment, comme annoncé dans nos précédents bulletins, sur ces deux premières nuits, les pertes de rendement sont classiques pour une gelée de printemps. Mais attention aux conclusions hâtives ! Les nuits les plus compliquées sont celles de samedi à dimanche, puis de dimanche à lundi !

De plus, contrairement à 2021 où les pertes ont été conséquentes en une seule nuit, les pertes journalières en 2022 se modérés. C’est la somme des pertes journalières qui en fera un évènement conséquent.

Prévisions de pertes cumulées pour l’abricot du 1er au 5 avril

Ce samedi 2 avril, les prévisions annoncent des pertes de rendement cumulées conséquentes sur une grande partie de la France avec de larges zones supérieures à 80% pour l’abricot, pour la période allant du 1er au 5 avril inclus.
Mise à jour le 2 avril à 11 heures valable pour tous les fruits à noyau et le kiwi.

Notons qu’il existe encore une zone d’incertitude à surveiller en moyenne vallée du Rhône et tout l’arrière-pays méditerranéen. La chute du vent pourrait entraîner d’importants dégâts.
Nous préciserons cette situation demain.

Ces prévisions ne concernent pas la poire, la pomme et la vigne dans le nord de la France. La phénologie y est en effet moins avancée que dans le sud de la France.

Prévisions de pertes journalières pour l’abricot du 3 au 5 avril

Le détail du zonage journalier des risques de gel est donné pour l’abricot avec l’animation Prevent. Du 1er au 2 avril, il s’agissait d’un froid humide avec un gel advectif. La présence de chutes de neige et d’une couverture nuageuse va ralentir la baisse des températures. La situation change dès ce soir. 

Du 3 au 5 avril, le froid radiatif s’installera avec des gelées plus généralisées et plus marquées. Le ciel sera plus dégagé et le vent tombera : la température chutera dès le début de nuit. Il faudra particulièrement veiller à la vitesse du vent dans la vallée du Rhône, qui limitera la baisse des températures. Si le vent faiblit, les gelées seront également fortes dans l’arrière-pays méditerranéen, l’intérieur du Var ainsi que la Haute et la Moyenne vallée du Rhône.

Nuit de samedi à dimanche : La nuit prochaine, de nombreuses régions atteindront 30 à 50% de pertes en une nuit sur les abords du Massif-Central, des Pays de la Loire et de la Normandie à la Belgique.

Nuit de dimanche à lundi : C’est la nuit la plus compliquée. Cette nuit-là, plus d’un tiers de la France devrait perdre plus de 60% de la récolte.

Nuit de lundi à mardi : La douceur revient par le nord-ouest. On surveillera les dégâts dans le sud-ouest et la vallée du Rhône.

Légende : sur ces images, les zones de risques en couleur représentent l’évolution du risque journalier de pertes de rendement pour l’abricot (valable pour la pêche, kiwi, mirabelle, cerise), qui est à un stade phénologique avancé et qui a déjà débourré sur toute la France.

Ces captures d’écran de notre outil Prevent donne le zonage du risque par jour (modèle AROME sur les 48 premières heures puis CEP).

Choisissiez les moyens de lutte grâce à Prevent

L’outil Prevent permet également de piloter le meilleur choix à faire parmi les différents moyens de protection contre le gel pour la pomme et la vigne. A partir de Prevent, comparez les différentes mesures de protection qui pourront être pilotés avec la plus grande précision. Prevent simule l’efficacité des moyens de lutte : bougies, tours à vent mobiles, fixes et chauffées et aspersion. Cette efficacité est calculée en fonction de l’intensité et des conditions météorologiques – vent et température – et du type de gel.

Sur ce tableau de bord de Prevent, découvrez pour la vigne, l’efficacité des moyens de protection par terroir, modélisée sur des parcelles témoin pour le 4 avril prochain.

Pour plus d’informations sur Prévent : https://www.itk.fr/prevent/

Observations du vendredi 1er avril à 14h

Comme prévu, la descente d’air froid a envahi la France ces dernières heures. Les modélisations sont, pour le moment, bonnes : le froid est humide et venteux ce qui limite la baisse des températures. Les régions les plus concernées par le gel ont été la partie nord du Limousin (jusqu’à -3°C en dessous de 500m) et tout le Centre-Ouest jusqu’en Bretagne (-2°C à +1°C). Les dégâts simulés par l’outil Prevent sont par conséquent, peu étendu et faible/modéré :

• 20% à 35% : Limousin nord (<500m altitude).
• 0 à 15% : Centre-Ouest et centre Bretagne.
• 0 à 5% : Langrois au Luxembourg.

Mais attention aux conclusions hâtives ! Les nuits les plus compliquées sont celles de samedi à dimanche puis de dimanche à lundi !

De plus, contrairement à 2021 où les pertes ont été conséquentes en une seule nuit, les pertes journalières en 2022 se modérés. C’est la somme des pertes journalières qui en fera un évènement conséquent !

Les végétaux ayant pris de l’avance à cause de la douceur des mois de février et mars, ils sont dans un stade particulièrement sensible au gel. ITK développe des prévisions agroclimatiques couplant les modèles du modèle européen CEP au stade phénologique simulés par nos modèles. Cette surcouche phénologique appliquée aux prévisions numériques météorologiques, nous permet d’anticiper les pertes de rendement sur l’ensemble du territoire en se basant sur des sources scientifiques et techniques. Les cartes de risques suivantes sont issues de Prévent, notre modèle de prévision de risques agroclimatiques.

Prévisions de pertes cumulées pour l’abricot du 1^er au 5 avril

Les prévisions de pertes de rendement annoncées hier, le 31 mars, sont clairement confirmées pour l’abricot et sont conséquentes sur une grande partie de la France.
Mise à jour le 1^er avril à 11 heures valable pour l’abricot, la pêche, kiwi, mirabelle, cerise, avec deux zones d’incertitude :

• La vallée du Rhône et l’arrière-pays méditerranéen où la baisse de la température dépendra du vent.
• Du Nord au Poitou où la couche nuageuse pourrait limiter la baisse des températures. Cette couche nuageuse se dégagera samedi soir.

Ces prévisions ne concernent pas la poire, la pomme et la vigne dans le nord de la France. La phénologie y est en effet moins avancée que dans le sud de la France.

Prévisions de pertes journalières pour l’abricot du 1^er au 5 avril

Le détail du zonage journalier des risques de gel est donné pour l’abricot avec l’animation Prevent. Du 1^er au 2 avril, il s’agira d’un froid humide avec un gel advectif. La présence de chutes de neige et d’une couverture nuageuse va ralentir la baisse des températures.
Du 3 au 5 avril, le froid radiatif s’installera avec des gelées plus généralisées et plus marquées.

Il faudra particulièrement veiller à la vitesse du vent dans la vallée du Rhône qui limitera la baisse des températures. Si le vent faiblit, les gelées seront également fortement dans l’arrière-pays méditerranéen, l’intérieur du Var ainsi que la Haute et la Moyenne vallée du Rhône.

Légende : sur cette image animée, les zones de risques en couleur représentent l’évolution du risque journalier de pertes de rendement pour l’abricot (valable pour la pêche, kiwi, mirabelle, cerise), qui est à un stade phénologique avancé et qui a déjà débourré sur toute la France.

Cette capture d’écran animée de notre outil Prevent donne le zonage du risque par jour (modèle AROME sur les 48 premières heures puis CEP).

Choisissiez les moyens de lutte grâce à Prevent

L’outil Prevent permet également de piloter le meilleur choix à faire parmi les différents moyens de protection contre le gel pour la pomme et la vigne. A partir de Prevent, comparez les différentes mesures de protection qui pourront être pilotés avec la plus grande précision. Prevent simule l’efficacité des moyens de lutte : bougies, tours à vent mobiles, fixes et chauffées et aspersion. Cette efficacité est calculée en fonction de l’intensité et des conditions météorologiques – vent et température – et du type de gel.

Sur ce tableau de bord de Prevent, découvrez pour la vigne, l’efficacité des moyens de protection par terroir, modélisée sur des parcelles témoin pour le 4 avril prochain.

Pour plus d’informations sur Prévent : https://www.itk.fr/prevent/

Observations du jeudi 31 mars à 14h

L’indicateur thermique national d’Infoclimat est resté largement excédentaire ces derniers jours. En d’autres termes, les températures ont été, en moyenne, largement plus douces que la normale en France. Cela a malheureusement permis le développement des végétaux depuis notre dernier bulletin. Les prévisions se confirment : le gel revient de façon généralisée en France.

Prévisions de pertes cumulées pour l’abricot du 1^er au 5 avril

Les prévisions de pertes de rendement pour l’abricot (valable pour la pêche, kiwi, mirabelle, cerise) sont conséquentes sur une grande partie de la France avec deux zones d’incertitude :

• La vallée du Rhône et l’arrière-pays méditerranéen où la baisse de la température dépendra du vent.
• Du Nord au Poitou où la couche nuageuse pourrait limiter la baisse des températures.

Ces prévisions ne concernent pas la poire, la pomme et la vigne dans le nord de la France. La phénologie y est en effet moins avancée que dans le sud de la France.

Prévisions de pertes journalières pour l’abricot du 1^er au 5 avril

Le détail du zonage journalier des risques de gel est donné pour l’abricot avec l’animation Prevent. Du 1^er au 2 avril, il s’agira d’un froid humide avec un gel advectif. La présence de chutes de neige et d’une couverture nuageuse va ralentir la baisse des températures. Du 3 au 5 avril, le froid radiatif s’installera avec des gelées plus généralisées et plus marquées.

Il faudra particulièrement veiller à la vitesse du vent dans la vallée du Rhône qui limitera la baisse des températures. Si le vent faiblit, les gelées seront également fortement dans l’arrière-pays méditerranéen, l’intérieur du Var ainsi que la Haute et la Moyenne vallée du Rhône.

Légende : sur cette image animée, on peut voir plusieurs informations, sur plusieurs cultures.
– Les zones de risques en couleur représentent l’évolution du risque journalier de pertes de rendement pour l’abricot (valable pour la pêche, kiwi, mirabelle, cerise), qui est à un stade phénologique avancé et qui a déjà débourré sur toute la France.
– Les pictos représentent les parcelles de vigne et de pommes, qui sont les deux cultures pour l’instant disponibles dans Prevent, pour le gel en cours en ce début avril.

Choisissiez les moyens de lutte grâce à Prevent

L’outil Prevent permet également de piloter le meilleur choix à faire parmi les différents moyens de protection contre le gel pour la pomme et la vigne. A partir de Prevent, comparez les différentes mesures de protection qui pourront être pilotés avec la plus grande précision. Prevent simule l’efficacité des moyens de lutte : bougies, tours à vent mobiles, fixes et chauffées et aspersion. Cette efficacité est calculée en fonction de l’intensité et des conditions météorologiques – vent et température – et du type de gel.

Pour plus d’informations sur Prévent : https://www.itk.fr/prevent/

Mardi matin

Depuis le 1er février 2021, les températures sont au-dessus des moyennes de saison. Ces derniers jours, les 20°C ont été atteints plusieurs jours d’affiler sur de nombreuses régions françaises… tout comme en 2021. Vous l’aurez compris : le schéma de 2021 se répète cette année. Une violente descente d’air froid est prévue à partir du 1er avril.

Les nombreuses gelées au mois de janvier ont permis la levée de la vernalisation, c’est-à-dire le besoin en froid, des cultures. Ainsi, la douceur observée durant les mois de février et mars a permis le débourrement, c’est-à-dire l’ouverture des bourgeons. D’abord, dans la moyenne voire légèrement en avance, la végétation a pris beaucoup d’avance cette dernière semaine avec une douceur remarquable mais sans importants records battus.

Scenario pessimiste « Arbres fruitiers »

Avec une semaine d’avance par rapport à 2021, la configuration météorologique va changer du jour au lendemain. Entre le 29 mars et le 2 avril, nous pourrions perdre localement plus de 25°C. Cet air froid est propulsé depuis l’Europe du Nord-Est par une dépression déboulant d’Angleterre sur la France.

Pour le moment, la durée et l’étendue s’apparentent à celles de l’évènement du 6 au 8 avril 2021. Il existe tout de même une incertitude sur les valeurs de gel prévues (dépendant de la couverture nuageuse, du vent et de la neige au sol). Pour les abricots, pruniers, poiriers, kiwis voire cerise, si les prévisions se confirment, cet évènement d’avril 2022 sera comparable à celui d’avril 2021.

Dans le pire des scénarios (celui du modèle américain GFS), voici à quoi pourrait ressembler la carte agro-climatologique des dégâts dus au gel sur les arbres fruitiers (hors vignes et pommiers). Ce scénario propose peu de nuages, peu de vent avec un gel beaucoup plus sec. Les températures pourraient chuter sous les -5°C sur une bande centrale voire en dessous des -8°C s’il y a présence de neige au sol.

Scenario optimiste « Arbres fruitiers »

Le scénario optimiste est tiré du modèle météo européen CEP. Celui-ci voit un air froid plus maritime, donc plus humide, avec une couverture nuageuse qui empêcherait la chute des températures. Dans les deux cas, des dégâts sont à craindre. Il s’agit maintenant de déterminer si ces dégâts seront modérés ou dévastateurs.

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